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Hello tout le monde !
D'abord, bienvenue sur mon jeune blog. Je l'ai créé par pur désespoir devant le peu de sites français concernant l'âge d'or Hollywoodien. Vous me direz peut-être que c'est normal mais je m'en fiche puisque les films de cet époque sont hilarants ou cultissimes.
Je m'appelle Louisa, alias Lou, j'ai un âge et pas l'intention de le dire, même si c'est déjà fait si vous cherchez bien. Je me suis passionnée pour le cinéma des années 30/40 grâce à Agatha Christie (j'ai lu le crime de l'orient express, j'ai adoré, vu le film, adoré les décors et la mode de l'époque, m'y suis intéressée.... BREF.) Mes acteurs préférés sont donc Carole Lombard, William Powell, Clark Gable, Myrna Loy, Bette Davis e.t.c...
Bonne visite je l'espère !
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Par Aranel17 le 17 Décembre 2013 à 13:46
The Artist
de Michel Haznavicus
avec Jean Dujardin et Bérénice Béjo
● Date de sortie : 12 octobre 2011
● Genres : romance, drame, comédie, historique
● Résumé :
Hollywood 1927. George Valentin est une vedette du cinéma muet à qui tout sourit. L'arrivée des films parlants va le faire sombrer dans l'oubli. Peppy Miller, jeune figurante, va elle, être propulsée au firmament des stars. Ce film raconte l'histoire de leurs destins croisés, ou comment la célébrité, l'orgueil et l'argent peuvent être autant d'obstacles à leur histoire d'amour.
Premières impressions
Un film muet en noir et blanc ? Il n'en fallait pas plus pour me mettre l'eau à la bouche. C'est donc avec hâte et espoir que je me suis lancée. Le film commence sur un air de jazz entraînant et un générique à l'image de ceux que l'on pouvait trouver dans l'air du muet. Jean Dujardin apparaît à l'écran dans un film à l'intérieur du film (les jeux cinématographiques sont nombreux). Il incarne une star du muet au sommet de sa gloire. Le hasard fera qu'une jolie inconnue se retrouve dans le journal ; c'est Bérénice Béjo. Elle est comiquement déterminée, comme lorsqu'elle affirme tout haut : Moi, c'est Miller. Peppy Miller ! avec un air assuré de future star. Pour Dujardin alias George Valentin, le vent tourne. L'acteur n'accepte pas le changement ; l'heure n'est plus au muet (aux grimaces comme di Peppy), le parlant défraye les chroniques. La vie privée de George se disloque, il se lance dans le tournage désespéré de Tears of the love. J'ai trouvé la dernière scène de son film très symbolique, lorsqu'il sombre dans les sables mouvants. Pendant ce temps, Peppy continue son ascension est se retrouve bientôt propulsée au firmament des stars. Mais tout deux ne se sont pas oublié. Néanmoins, la force de l'orgueil semble les empêcher de vivre une histoire d'amour possible. Je précise que le film s'inspire probablement de l'histoire de John Gilbert, acteur muet, et de Greta Garbo, actrice ayant “survécue” au passage du parlant. Les touches oniriques surprennent parfois.
Au final
Niveau décors et costumes, c'est parfait. Bérénice est en accord avec l'époque dans sa petite robe blanche finale ou les chapeaux cloche qui lui vont si bien. Le jeu des acteurs est également très bon, ils ne “grimacent” ^^ pas trop dans leur interprétation muette et rendent un bel hommage à cette période cruciale de l'histoire du cinéma. D'ailleurs, les hommages sont nombreux : Greta Garbo et John Gilbert, Ginger Rogers et Fred Astaire dans leur numéro de claquettes et je dois en oublier d'autres... L'émotion est présente, nous avons là une belle histoire d'amour, l'humour aussi avec un chien qui aurait du recevoir l'oscar canin ! J'ai adoré ce film, mais j'avoue ressentir un blanc, un vide pas bien grave, peut-être parce-que ça reste une comédie légère. A voir ou à revoir, un bel hommage, de grands acteurs, de bonnes chorégraphies et aussi un côté graphique et élégant propre au noir et blanc ! Et puis c'est les années folles, les Roaring Twenties...
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Par Aranel17 le 17 Décembre 2013 à 12:27
Le crime de l'orient-express
de Sidney Lumett
avec Albert Finney, Lauren Baccal, Martin Balsam, Ingrid Bergman, Jacqueline Bisset, Jean-Pierre Cassel, Sean Connery, John Gieldug, Wendy Hiller, Anthony Perkins, Vanessa Redgrave, Rachel Roberts et Michael York
● Date de sortie : 1974
● Genres : thriller, policier, historique
● Résumé : Dans l'Orient Express qui conduit ses passagers de Turquie en Europe occidentale, un homme au passé mystérieux, Ratchett, est brutalement assassiné d'une dizaine de coups de couteaux. Le célèbre détective Hercule Poirot, en examinant les faits, suppose que le meurtrier se cache encore parmi les passagers du train, bloqué par une importante tempête de neige. Le meurtrier ? Hercule Poirot mène l'enquête...
Premières impressions
Après le résumé d'une sombre affaire passée, le film commence avec un air d'autrefois terriblement nostalgique : Istambul, dans les années 1930, un train, l'Orient-Express... Petits à petits, des voyageurs de toutes classes sociales arrivent dans la gare : une princesse russe et sa femme de chambre, un comte et une comtesse, un anglais débarqué des Inde, une gouvernante, une grande excentrique, un détective (Hercule Poirot !) et beaucoup d'autres... Déjà, les sont décors somptueux, le casting exceptionnel (Avec Ingrid Bergman, nominée aux oscars, Lauren Bacall, Vannessa Redgrave, Connery, Perkins e.t.c...), le dépaysement complet.
L'Orient-Express s'ébranle. On retrouve notre cher Poirot et observons les passagers dans le train. Tout va pour le mieux. Mais bientôt, quelque chose se profile, surtout dans la nuit qui suit, ou le détective ne parviendra pas à trouver le sommeil, interrompu par l'excentrique Mrs. Hubbard (Baccall), mais aussi des bruits et la silhouette furtive d'un kimono de soie. Le matin, le verdict tombe : le sombre passager américain a été assassiné. Bien qu'Hercule soit réticent, il accepte l'enquête. Le temps est compté, mais le hasard fait que le train est bloqué par les neiges. Les interrogatoires entre les passagers se succèdent tout au long du film : on ne s'ennuit pas, le mystère reste total. Les acteurs jouent admirablement bien.
Tous ont un petit quelque chose qui prête à sourire. Ils incarnent à merveille la peinture diverse des personnages de la reine du crime, mais c'est Ingrid Bergman qui remporte l'oscar avec son personnage arriéré très bien interprêté ^^. Comme le dit la gouvernante dans le roman d'Agatha Christie (cette réplique ne se trouve pas dans l'adaptation) : C'est un agneau vous comprenez, elle s'inquiète, elle s'inquiète et elle bêle.
Ayant lu le livre, je peux affirmer que mis à part un petit détail insignifiant, l'histoire est parfaitement retranscrite. Plus important encore, l'ambiance est parfaite. Et que dire de la scène ou Poirot expose sa théorie : grandiloquente ! Enfin, les dernières instants resteront dans ma mémoire, avec cette musique époustouflante, digne, peut-être même meilleure à mon goût, de la BO d'Autant en emporte le vent, et l'Orient-Express qui s'éloigne dans une pleine enneigée... Je pourrais revoir ce film constamment. Ne croyez pas qu'il se contente d'exposer une simple enquête ; c'est aussi une réflexion sur le bien et le mal, le coupable et l'innocent. Un hommage au merveilleux roman d'Agatha Christie, la grande dame du roman policier assurant elle-même être satisfaite de cette adaptation, malgré les moustaches pas suffisamment longues d'Albert Finney ! Ca reste mon avis comme toujours mais je conseille. ;)
Coup de Coeur !
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Par Aranel17 le 16 Décembre 2013 à 17:10
Marie Antoinette
de Sophia Coppola
avec Kristen Dunst
● Date de sortie : 24 mai 2006
● Genres : historique, drame, biopic
● Résumé : Évocation de la vie de la reine d'origine autrichienne, épouse mal-aimée de Louis XVI, guillotinée en 1793.
Au sortir de l'adolescence, une jeune fille découvre un monde hostile et codifié, un univers frivole où chacun observe et juge l'autre sans aménité.
Mariée à un homme maladroit qui la délaisse, elle est rapidement lassée par les devoirs de représentation qu'on lui impose. Elle s'évade dans l'ivresse de la fête et les plaisirs des sens pour réinventer un monde à elle. Y a-t-il un prix à payer à chercher le bonheur que certains vous refusent ?
Premières impressions
La bande du film commence à peine que déjà, surprise, nous sommes entraînés par une espèce de BO rock & roll. On aime ou on n'aime pas, mais j'ai personnellement accroché à cette idée, cette musique, au final pas si loin de l'ambiance fêtarde de Versailles. Les premières minutes, nous découvrons une jeune et ingénue princesse d'Autriche au petits cheveux blonds bien loin des perruques ridicules. Elle s'appelle Marie Antoinette et va devenir reine de France pour arranger une alliance entre la France et l'Autriche. Le voyage commence, elle a la tête pleine de rêves et d'illusions qui ne tarderont pas à tomber. Je précise que la cour Autrichienne était beaucoup plus humble que la cour Française, manières, fastes et étiquettes hérités de Louis XIV. Dès le début, on sent que la jeune princesse est perdue dans ce monde ridicule, c'est le mot. Que faire désormais de sa vie, quand on est jeune et fougueuse et que l'on a un mari ennuyeux et lointain ? A cet instant, le faste et la frivolité vont emporter notre héroïne.
Désormais, Sophia Coppola nous en met plein la vue. Cup-cakes irréels, chaussures en arc-en-ciel, gâteau voluptueux et perruques effervescentes. On est immergé dans la frivolité, au coeur du tourbillon de la fête et on aime ça, on voudrais que ça ne s'arrête jamais, on voudrais faire les mêmes erreurs que Marie-Antoinette. Mais la rumeur gronde, le peuple a pris la bastille devant les yeux ahuris d'un roi qui veux bien faire sans en avoir les capacités. La reine fait passer le temps dans le calme bénie du petit trianon.
Mes impressions finales
Je me souviendrais de ce film tragique et frivole, du petit rictus de Kristen Dunst, du luxe déployé pour les décors et des dernières minutes : le repas silencieux sur fond de la rumeur des révoltés, le départ à Varenne au petit matin, avec cette aube qui a des accents d'adieux, du Versailles abandonné par la cour. Bien qu'il soit très librement inspiré de l'Histoire, il nous donne envie de mieux connaître cette légende vivante. Je suis ressorti émue, chaque personnage est attachant. Néanmoins, je comprend que le film puisse dérouter : musique moderne, façon de filmer étrange, fin différente de ce à quoi on pourrait s'attendre. De mon avis, j'ai adoré. De plus, j'ai vu Gatsby le Magnifique 2013 (grande fan du roman) et je trouve que Sophia a réussi là où Bahrz Luhman a échouer : allier histoire et modernité, nous plonger dans des fêtes jusqu'au cou. Marie Antoinette est également particulièrement graphique, la nature environnante est magnifique, les lumières du petit jour aussi.
Coup de Coeur !
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